Louis Thiry fut l’élève d’André Marchal à l’Institut National des Jeunes Aveugles et de Rolande Falcinelli au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il y obtient un Premier Prix d’orgue en 1958. Son activité se partage entre l’enseignement et les concerts, les émissions de radio, les enregistrements phonographiques et la participation à de n...
Louis Thiry fut l’élève d’André Marchal à l’Institut National des Jeunes Aveugles et de Rolande Falcinelli au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il y obtient un Premier Prix d’orgue en 1958. Son activité se partage entre l’enseignement et les concerts, les émissions de radio, les enregistrements phonographiques et la participation à de nombreux festivals en France et à l’étranger.
Il commence sa carrière d’organiste à Baccarat, en 1958. La tribune lui avait été recommandée par Gaston Litaize dont il fut l’élève, puis l’ami. Il s’installe ensuite à Metz où il devient titulaire de l’église Saint-Martin. Dans cette ville, il débute ses activités de pédagogue. Il y enseigna l’orgue à des élèves dont certains eurent des carrières prestigieuses, dont Norbert Pétry et Bernard-Marie Koltès. En 1972, il est nommé professeur d’orgue au Conservatoire de musique de Rouen. Parmi ses élèves, nombreux sont ceux qui ont entamé une belle carrière musicale. On peut citer Alain Mabit, Jean-Marie Colin, Jean-Luc Étienne, Jean-Marc Leblanc, François Ménissier, Céline Frisch, Benjamin Allard et beaucoup d’autres…
Le répertoire de Louis Thiry s’étend du XIIIe au XXe siècles. Sa curiosité le conduit volontiers vers l’exploration de répertoires inhabituels, tel que celui de la musique médiévale, ancienne et baroque. Il s’est particulièrement intéressé à la musique contemporaine pour orgue, interprétant régulièrement les œuvres de Jean-Pierre Leguay, Pierre Vidal et Alain Mabit dont il a créé Night Song. Il a également longuement travaillé l’œuvre d’orgue d’Olivier Messiaen contribuant au rayonnement de son œuvre d’orgue à l’occasion de nombreux concerts à travers le monde. En 1990, le compositeur lui a remis les insignes de Chevalier de l’ordre national du Mérite.
C’est à l’orgue que l’œuvre de Olivier Messiaen exprime le plus parfaitement l’originalité et la puissance de son tempérament. Il révèle toute la magie de son art : l’orgue exalte l’étrange sentiment de solitude qui émane de ses œuvres, cerne admirablement le climat unique de son inspiration. La version de Louis Thiry est saisissante par sa grandeur... C’est à l’orgue que l’œuvre de Olivier Messiaen exprime le plus parfaitement l’originalité et la puissance de son...
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